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LES OBJECTIFS
Bien Urbain est un festival artistique dans (et avec) l’espace public et se déroulant au sein de la ville de Besançon. Créé en 2011, l’événement rassemble chaque année de nombreux artistes intervenant dans l’espace public de la ville. À l’occasion de son édition de 2018, je suis intervenue sur plusieurs supports de communication du festival dont la carte. Élément important, cet objet aide chaque visiteur à se rendre aux différents lieux et événements organisés tout au long du festival.
Partant de l’identité visuelle de l’édition Bien Urbain 2018, j’ai réalisé en autre le design de la carte du festival. Pour cet objet, il fallait créer une iconographie spécifique pour se rendre à chaque événement; proposer plusieurs parcours et enfin faire un rappel des dates clés. Pour l’habillage de la carte, il fallait aussi l’illustrer en lien avec le festival. Une fois le festival terminé, ce support était encore distribué. Ainsi, chaque personne voulant voir ou revoir les œuvres dispersées dans la ville pouvait le faire tout au long de l’année.
Jouer avec la charte
de Bien Urbain 2018
INTENTIONS GRAPHIQUES
Comme l’identité visuelle était déjà établie, j’ai réutilisé les éléments graphiques principaux pour la conception de cette carte. J’ai aussi pris quelques libertés graphiques, notamment sur toute la partie illustrée où mise à part les couleurs, il n’y avait rien de défini. Pour la mise en page de la carte, comme celle-ci devait être pliée à la façon d’une carte routière, j’ai pensé la lecture de cet élément avec cette contrainte. Par exemple, la carte pouvait être pliée d’une certaine manière pour le parcours uniquement situé à Besançon. Elle pouvait aussi être pliée d’une autre manière pour le parcours en périphérie. Si l’on voulait juste obtenir des informations sur les événements ou le festival, il y avait un système de pli là encore adapté. Le tout était qu’il fallait que cela reste intuitif et pratique pour les visiteurs.
Comme on peut le voir sur les photos, les enfants d’un groupe de visite guidée ont pris en main l’objet en fonction des besoins de leur visite. Ils n’étaient pas contraints de déplier entièrement la carte à chaque manipulation. Ce qui évite des scènes entre autres comme il existait auparavant, avant l’invention du GPS et des fameuses cartes routières impossible à manipuler 😉